Le ciel s’éclaircit pour l’aérien et ses futurs pilotes.

Jean-Baptiste Brun est aux commandes de la Mermoz Academy tourangelle.
Jean-Baptiste Brun, pilote et représentant chez Mermoz Academy.
PHOTOS NR JULIEN PRUVOST

Remis en question temporairement pendant la crise sanitaire, l’avion a repris son envol en Indre-et-Loire. Dans notre campus de Tours, où nous formons nos pilotes professionnels, l’activité est proche du zénith.

L’aérien reprend son activité dans les aérodromes et dans les aéroports internationaux.

« Ce fut une période difficile comme pour tout le secteur de l’aérien, affirme Jean-Baptiste Brun. Nous avons pu la traverser grâce à une bonne gestion financière. Les élèves ont continué de rentrer, mais en moins grand nombre. Aujourd’hui, nous en avons en permanence entre 50 et 70 sur site. L’objectif est d’atteindre la centaine. Nous y tendons. La conjoncture est excellente, les candidatures se multiplient. »
Les embauches sont de nouveau au rendez-vous : les pilotes redeviennent une denrée rare très recherchée par les compagnies. 

« Ici, en arrivant sans expérience, vous ressortez après deux ans d’études avec toutes les licences nécessaires. Les possibilités sont larges : le pilotage de ligne, l’aviation d’affaires ou le travail aérien (surveillance de pipeline, par exemple) et même le militaire. Cela permet à l’Armée de l’air de réduire la formation de ses futurs pilotes d’avion de transport. »


Notre école a les moyens de ses ambitions : dix avions en pleine propriété, un simulateur de vol, treize instructeurs d’expérience (anciens pilotes de chasse, de ligne…) « L’objectif est de former des pilotes citoyens, responsables et opérationnels », conclut Jean-Baptiste Brun, qui insiste sur l’engagement de l’école pour des avions moins bruyants, plus économes en énergie.

Mermoz Academy, aéroport de Tours-Val de Loire au 40, rue de l’Aéroport. Tél. 02.47.54.45.75.