Les Etats-Unis et leurs projets d’avions civils supersoniques

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Construire un avion capable de dépasser le mur du son, un rêve partagé par un grand nombre de pionniers de l’aviation au cours de l’Histoire. Depuis le XS-1, premier avion à franchir le mur du son en 1947, de nombreux avions supersoniques ont vu le jour, le plus mythique d’entre eux étant sans conteste le Concorde.

Après le retrait de ce « grand oiseau blanc » en 2003, les différents constructeurs n’ont eu de cesse d’essayer de rivaliser avec cet appareil en construisant un avion supersonique civil toujours plus rapide et sécuritaire. Les Etats-Unis ne dérogent pas à la règle. L’US Air Force a accordé à une jeune startup une subvention d’un million de dollars pour la construction d’un avion supersonique qui pourrait bien faire partie de la flotte présidentielle d’ici 2030.

Alors, le futur président américain voyagera-t-il plus vite que le son ? C’est le pari que s’est lancé, entre autres, la startup Exosonic. Cette jeune startup fait partie de celles qui auront peut-être l’honneur de faire voler le futur président américain à Mach 1,8 (soit 2222 km/h). A titre de comparaison, le Concorde avait quant à lui une vitesse de croisière d’environ 2 145 km/h (Mach 2,02).

Un projet adapté à l’aviation commerciale

Au-delà du transport présidentiel, l’entreprise a également le projet ambitieux de mettre au point un appareil supersonique commercial pouvant accueillir 70 passagers. Selon ses créateurs, cela pourrait être un marché porteur dans les années à venir.

L’aviation civile, qui ne compte plus d’appareil supersonique parmi ses rangs depuis le Concorde, pourrait de nouveau renouer avec les vols supersoniques, si l’on en croit la multiplication des projets aux États-Unis. En revanche, pour toutes les entreprises intéressées par ce marché, un même objectif s’impose : réduire au maximum l’impact sonore des appareils lors du franchissement du mur du son.

En France, si Airbus préfère se focaliser sur des projets liés à la réduction des émissions carbone, le motoriste Safran semble intéressé par la question. Son PDG a récemment déclaré être prêt à s’associer à des projets de ce type.